Poésies 2

UN LAPIN


Chaque matin, de mon lanterneau,

J'aperçois des lapereaux.

Ils sortent tout à tour de leur rabouillière

En quête de plantes potagères.

Au moindre bruit

Ils s'enfuient vers leur clapit.

Car des ennemis

Ils n'en manquent pas à mes amis.

Ces animaux sont en éveil

Et redressent leurs grandes oreilles.

Quand ils perçoivent un jappement, un miaulement,

Un hurlement ou un feulement,

La seule chose à combiner

C'est de filer pour échapper.

À la fureur de tant de prédateurs,

Pour l'heure, ils sont quitte d'une grande frayeur.

Mais à l'aube d'un nouveau jour

Les charognards pourraient leur jouer un mauvais tour.

C'est la loi de la nature

Sur ce, je veille sur eux, je vous le jure.